Bienvenue sur le blog de l'école communale de Montroeul-au-Bois, petite école familiale d'un magnifique village de la région des collines dans l'entité de Frasnes-lez-Anvaing.
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samedi 16 juin 2012
Folder juin 2012 Fancy-fair & Infos générales
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mercredi 13 juin 2012
mercredi 6 juin 2012
Tous sur un ballon
Dernière heure
(06/06/2012)
© D.R.
MONTROEUL-AU-BOIS Samuel Christiaens est ostéopathe. Lors de ses études, il avait appris que des élèves suivaient des cours sur des ballons. “Cette technique permet le renforcement des muscles posturaux” , explique Samuel Christiaens. “Ces muscles sont faibles quand ils ne sont pas sollicités. Alors, la personne se laisse aller ou se voûte. Le ballon est donc une alternative intéressante à la chaise de classe .”
L’ostéopathe l’avait dit à l’époque : Il voulait que l’école de ses enfants adopte cette démarche.
Faire accepter un tel projet n’est pas simple. Samuel a d’abord dû convaincre la direction et les enseignants de la petite école du village de Montroeul-au-Bois.
Ensuite, il s’est tourné vers le comité de parents. Enfin, c’est auprès du collège communal qu’il s’est dirigé. “Je dois reconnaître que je n’ai eu aucune difficulté à les convaincre.”
Pour la première fois cette année, les élèves ont donc testé les ballons pour s’asseoir. Ces ballons sont installés dans des socles. “Nous y avons été progressivement. D’abord, seuls les 3e, 4e, 5e et 6e primaires ont participé au projet. Les 1re et 2e s’y sont mis après janvier. Et si, au début, seules 45 minutes étaient consacrées à l’opération; aujourd’hui, en fin d’année scolaire, les enfants passent une demi-journée sur leur ballon.”
Les résultats sont plus que concluants. En début d’année, les enfants savaient rester dans une posture bien précise durant 45 secondes. Aujourd’hui, ils restent près de deux minutes dans la même position. Les élèves sont enchantés. “Au début, je me demandais s’il nous avait donné ce ballon pour jouer”, se souvient Sarah, 11 ans.
“Cela faisait bizarre lors des premières séances mais on s’est rapidement habitué”, enchaîne Manon. “D’ailleurs, j’ai aussi un ballon à la maison.”
Pour Gaspard, le résultat est incroyable. “Maintenant, je me tiens droit sans m’en rendre compte.” L’opération sera évidemment réitérée l’année scolaire prochaine. Les cours d’éducation physique seront également revus toujours via cette méthode.
Tiens-toi bien sur ton ballon!
À Montroeul, les enfants suivent les cours, assis sur des ballons
- Source: l'avenir
- Pascal LEPOUTTE
MONTROEUL-AU-BOIS -
Dans la classe, les chaises des élèves ont cédé leur place à des
sièges-ballons. Le projet-pilote mené par l’école communale est
unanimement apprécié.
Les enseignants constatent que le « ballon-chaise » favorise la concentration chez l’enfant.
ÉdA – 201039873068
Sans le savoir, Martine Legrand, la directrice de
l’école de Montroeul-au-Bois et Samuel Christiaens, à l’origine de
l’introduction du ballon-chaise dans la classe, partageaient la même
crainte. « Je savais qu’au niveau du dos, ce serait positif (en
matière d’équilibre, de coordination, de posture, de force des muscles
profonds stabilisateurs…) mais je pensais que des problèmes auraient pu
se poser au niveau de la discipline », explique le kinésithérapeute.
On prend conscience de sa posture
Bien au contraire, tous deux constatent que les enfants, loin d’être dissipés, apparaissent aujourd’hui plus calmes et plus concentrés. « Et cela, on ne s’y attendait pas du tout ». Finis également les bruits énervants de chaises qui raclent le sol. Maintenant, c’est le banc qui bouge en fonction de la position de la grosse balle qu’un stabilisateur empêche de rouler. Devant le succès de l’initiative lancée à la dernière rentrée, l’expérience a été étendue, en janvier, à toutes les années primaires. Avec une durée de l’assise sur ballon augmentant de façon progressive. « Je pense même que ceux qui ont commencé en septembre pourraient peut-être tenir la journée entière », déclare M. Christiaens.
Madame l’institutrice, elle aussi, bénéficie d’un de ces ballons anti-éclatement, En cas de fuite, l’utilisateur ne risque pas de se retrouver les quatre fers en l’air !
L’élève, qu’il soit en position de lecture, d’écriture ou même de détente, a toujours une bonne position du dos : « Sans dossier, il est obligé de se tenir bien droit. Le bassin reste stable. Assis sur son ballon, il ne doit pas infléchir sa colonne pour se pencher en avant. »
Étendre l’expérience à d’autres établissements
Si aujourd’hui, les muscles statiques sont les seuls à être renforcés, l’an prochain, il est envisagé de travailler également dans la dynamique avec Didier Sanders, le professeur d’éducation physique, qui devrait proposer des exercices sur « sièges-ballons » dans le cadre de ses cours. « Cela permettrait encore d’optimaliser la diminution de compression cervicale et lombaire. »
L’ostéopathe installé à Montroeul assure le suivi de ce projet innovateur : « On l’évalue dans la durée de maintien d’une posture chez l’enfant. Après un mois, après trois mois, après six mois… » Et le bilan ne présente que des points positifs. Confirmant ainsi les résultats se dégageant d’expériences similaires menées ailleurs : « Après un an, les élèves assis sur un ballon avaient une meilleure croissance que les autres, non seulement en taille mais également en poids. »
À la fin de ses études primaires, l’élève montroeulois devra pourtant bien dire adieu au ballon (fabriqué soit dit en passant avec des matériaux libres de PVC toxique) pour retrouver sa chaise. « C’est vrai que j’aimerais bien étendre son utilisation aux écoles secondaires » précise Samuel Christiaens.
D’autres établissements (de l’entité frasnoise notamment) se montrent par ailleurs intéressés : « Parce qu’ici, tout cela a été bien mené, qu’on y est allé par étapes, sans tout changer du jour au lendemain, je crois qu’ils pourraient conduire ce projet sans difficulté. »
Dans la petite école, on ne regrette aucunement d’avoir un peu servi de laboratoire.
On prend conscience de sa posture
Bien au contraire, tous deux constatent que les enfants, loin d’être dissipés, apparaissent aujourd’hui plus calmes et plus concentrés. « Et cela, on ne s’y attendait pas du tout ». Finis également les bruits énervants de chaises qui raclent le sol. Maintenant, c’est le banc qui bouge en fonction de la position de la grosse balle qu’un stabilisateur empêche de rouler. Devant le succès de l’initiative lancée à la dernière rentrée, l’expérience a été étendue, en janvier, à toutes les années primaires. Avec une durée de l’assise sur ballon augmentant de façon progressive. « Je pense même que ceux qui ont commencé en septembre pourraient peut-être tenir la journée entière », déclare M. Christiaens.
Madame l’institutrice, elle aussi, bénéficie d’un de ces ballons anti-éclatement, En cas de fuite, l’utilisateur ne risque pas de se retrouver les quatre fers en l’air !
L’élève, qu’il soit en position de lecture, d’écriture ou même de détente, a toujours une bonne position du dos : « Sans dossier, il est obligé de se tenir bien droit. Le bassin reste stable. Assis sur son ballon, il ne doit pas infléchir sa colonne pour se pencher en avant. »
Étendre l’expérience à d’autres établissements
Si aujourd’hui, les muscles statiques sont les seuls à être renforcés, l’an prochain, il est envisagé de travailler également dans la dynamique avec Didier Sanders, le professeur d’éducation physique, qui devrait proposer des exercices sur « sièges-ballons » dans le cadre de ses cours. « Cela permettrait encore d’optimaliser la diminution de compression cervicale et lombaire. »
L’ostéopathe installé à Montroeul assure le suivi de ce projet innovateur : « On l’évalue dans la durée de maintien d’une posture chez l’enfant. Après un mois, après trois mois, après six mois… » Et le bilan ne présente que des points positifs. Confirmant ainsi les résultats se dégageant d’expériences similaires menées ailleurs : « Après un an, les élèves assis sur un ballon avaient une meilleure croissance que les autres, non seulement en taille mais également en poids. »
À la fin de ses études primaires, l’élève montroeulois devra pourtant bien dire adieu au ballon (fabriqué soit dit en passant avec des matériaux libres de PVC toxique) pour retrouver sa chaise. « C’est vrai que j’aimerais bien étendre son utilisation aux écoles secondaires » précise Samuel Christiaens.
D’autres établissements (de l’entité frasnoise notamment) se montrent par ailleurs intéressés : « Parce qu’ici, tout cela a été bien mené, qu’on y est allé par étapes, sans tout changer du jour au lendemain, je crois qu’ils pourraient conduire ce projet sans difficulté. »
Dans la petite école, on ne regrette aucunement d’avoir un peu servi de laboratoire.
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